Vous désirez procéder à la vente de votre résidence secondaire. Si vous bénéficiez d’une plus-value immobilière, vous devrez vous acquitter d’une taxe sur la plus-value. Si vous désirez déterminer par vous-même le coût de l’opération, il suffit de connaître les bases du calcul et le tour est joué. Voici la façon dont vous pourrez calculer une plus-value immobilière.
Le calcul de la plus-value immobilière
Pour le grand public, la plus-value immobilière correspond au bénéfice tiré de la vente d’un bien. Autrement dit, c’est le prix de vente moins le prix d’achat. Pourtant, il est bien de connaître certains contours. Il faut rappeler tout d’abord que la plus-value n’est pas imposée sur les résidences principales. Comme mentionnée plus haut, la plus-value immobilière s’obtient par la différence entre le prix de vente et le prix d’achat. Par contre, avant de procéder à ce calcul général, il faudra retirer du prix de vente les frais de cession ainsi que la TVA acquittée. En outre, il faudra ajouter au prix d’achat les frais d’enregistrement si on en a une idée précise ou évaluer ces frais à 7,5 % du prix.
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Dans le contexte d’une donation ou d’une succession, le calcul se fait autrement. Il s’agira de faire le prix de vente moins la valeur déclarée du bien lors de l’acte avec une majoration des frais réels ainsi que des droits de mutation. Cette plus-value effective sera alors imposée à 19 % au titre de l’impôt sur le revenu et à 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
Réduire la plus-value immobilière en intégrant les dépenses liées aux travaux
Si vous prévoyez une plus-value immobilière importante, ce n’est peut-être pas à cause de la hausse des prix de l’immobilier. C’est peut-être à cause d’une rénovation de l’appartement qui est effectuée par vos soins. Le coût de ces travaux peut donc venir majorer le prix d’acquisition de votre calcul pour réduire la plus-value et sa taxation. Il faut noter quand même que vous devrez présenter des justificatifs d’une entreprise de construction pour faire valoir la restauration. En plus, tous les frais liés aux réparations ou à l’entretien du bien ne seront pas forcément pris en compte.
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Profiter d’abattement ou même d’exonération selon la durée de détention du bien
Si vous procédez à la vente d’un bien moins de 6 ans après l’avoir acheté, vous ne bénéficierez pas d’abattement. Par contre, la fiscalité prévoit que de la 6e année à la 21e, vous puissiez bénéficier d’un double abattement par année de détention. Vous bénéficiez donc d’un abattement de 6 % sur l’assiette impôt sur le revenu et de 1,65 % sur l’assiette des prélèvements sociaux. Par ailleurs, si vous procédez à la vente de votre résidence secondaire après 22 années de possession, l’abattement sera de 4 % et de 1,60 % par année de détention.
En outre, selon certaines conditions, les biens ou les terrains qui sont destinés à une démolition peuvent bénéficier d’un abattement à hauteur de 70 %, sinon de 85 %. Par ailleurs, si le montant de la vente du bien est inférieur à 15 000 euros pour une seule personne ou à 30 000 euros pour un couple, aucune taxe sur la plus-value ne serait prélevée.