Avant une intervention chirurgicale, le chirurgien demande à son patient d’arrêter de fumer s’il le faisait. Bien qu’étant complexe pour certaines personnes, la cessation de fumer parait assez importante. Seulement, les médecins ne prennent pas le temps d’expliquer à leurs patients la raison pour laquelle ils demandent d’arrêter de fumer. La question reste toujours de mise et mérite des éclaircissements. Voici donc les raisons pour lesquelles il faut arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale.
Les nombreuses complications
Quand on exige l’arrêt de la cigarette ou tout autre instrument pour fumer avant une opération chirurgicale, on essaie de diminuer les risques de complications. Encore faudrait il savoir de quelles complications il s’agit. Les voici.
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Complications chirurgicales
Lorsqu’on a l’habitude de fumer, il est important de prendre connaissance des raisons qui motivent l’interdiction de fumer. De ce fait, un fumeur doit savoir que par rapport à un non-fumeur, il a 70% de risques d’avoir des complications lors de son opération. Celles-ci sont particulièrement respiratoires et on y compte les infections pulmonaires, la défaillance respiratoire et autres. Son risque de complication sera multiplié par trois en ce qui concerne les inconvénients et complications cardiaques. On pourrait donc avoir affaire à un infarctus du myocarde sans compter le risque de transfert en réanimation qui est triplé.
Complications post chirurgicales
Hormis les risques pendant l’opération, le tabagisme entraine des complications post-chirurgicales. Il s’agit notamment des risques liés à la cicatrisation. En effet, la fumée inhalée a une réaction excessivement néfaste sur les mécanismes de réparation tissulaires du corps. Ceci est souvent méconnu des patients et ils continuent à fumer. Ils doivent savoir que la nicotine présente dans ce qu’ils inhalent inhibe de façon accrue les processus de réparation tissulaire et osseuse. Ces processus sont normalement et naturellement de première importance dans le contexte d’une intervention chirurgicale. Ces mécanismes servent à assurer une cicatrisation rapide et solide, ce qui donne naissance aux complications liées aux cicatrisations chez un fumeur, car ces réactions sont inhibées.
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Le fumeur est donc astreint à plus de complication d’infection de la cicatrice postopératoire que celui qui ne fume pas. Le risque ici est multiplié par 6, et cela, dans tous les types d’intervention chirurgicale. Pour une chirurgie orthopédique par exemple, un fumeur verra sa consolidation osseuse plus lente et parfois incomplète.
Un risque accru de longue hospitalisation
Lorsqu’on n’arrête pas de fumer avant une intervention chirurgicale, on se retrouve confronté à un grand risque de complications. Ceci n’est pas ex nihilo. I’ s’explique par l’effet néfaste du tabagisme sur l’organisme. Alors, il faudrait savoir que qui dit complications dit rétention à l’hôpital et dit longue hospitalisation. Dans certains cas, cela pourrait vous amener en salle de réanimation compte tenu des dommages respiratoires que vous pourrez avoir. Vous serez de ce fait amené à passer plus de temps a l’hôpital, et vous dépenserez beaucoup plus, car il va vous falloir un suivi assez régulier et important.
Par ailleurs, Une mauvaise cicatrisation pourrait donner naissance à d’autres complications hospitalières. Il vous faudra ainsi allonger votre séjour hospitalier et alors vous verrez grimper votre facture. Comparativement à un non-fumeur qui aurait eu moins de risques, aurait pu cicatriser rapidement et écourté son séjour dans les locaux de l’hôpital. Lorsqu’on demande alors d’arrêter de fumer, c’est pour vous éviter tout risque de complications liées à votre opération.