Quelles sont les ressources financières d’une entreprise ?

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Ai-je les ressources financières nécessaires pour démarrer mon entreprise ?

Face aux doutes et incertitudes liés à la création d’une entreprise, savoir que vous avez les ressources financières nécessaires pour assurer le développement pacifique de votre entreprise est un élément rassurant. Dans ce billet de blog, Koï Coaching vous propose une stratégie qui vous permet de faire le point sur vos ressources financières disponibles et vos besoins de trésorerie.

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Le chemin de réflexion que nous proposons est disponible en 5 étapes  :

  • Faites le point sur votre situation personnelle ;
  • Considérez différents scénarios possibles pour démarrer votre entreprise
  • Faites le point sur l’aide financière à laquelle vous avez droit, y compris votre soutien Pôle Employ ;
  • S’ il y a lieu, établissez le plan d’affaires de votre entreprise ;
  • Définissez votre stratégie de financement.

Étape 1 : Quelle est votre situation personnelle ?

 

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La première étape concerne votre vie personnelle. En effet, nous vous invitons à dresser votre bilan financier personnel afin de faire le point sur vos ressources financières disponibles et vos besoins financiers. Supposons que votre nouvelle activité indépendante ne produise pas de revenu immédiat. Dans ces circonstances, il semble essentiel que vous connaissiez votre marge de manœuvre et votre budget personnel .

Cette première étape soulève deux questions principales :

De quelles ressources avez-vous besoin pour vivre ?

Cette question vous invite à faire le point sur vos besoins des ressources financières actuelles :

  • Quels sont vos frais fixes ?

Prêts à rembourser, loyers à payer, budget alimentaire moyen, électricité, téléphonie, taxes, etc.

  • Quel est le coût de la vie pour votre famille ?

Cela dépend du nombre de dépendants les enfants, les activités à financer (sports par exemple), vos besoins personnels (loisirs, restaurants, sorties, etc.), les frais de santé, etc.

  • Quels aspects de votre vie personnelle peuvent générer d’autres dépenses ?

Ces réflexions vous permettent de définir votre budget mensuel nécessaire pour vivre. Ceci est comparé à votre revenu disponible.

Quelles ressources avez-vous ?

Cette partie vous permet de lister toutes les ressources financières que vous conserverez pendant la création de votre entreprise.

Exemple :

  • Avez-vous des sources de revenus passives (location de biens, activité secondaire) ?
  • Avez-vous des talents qui vous permettraient de générer des revenus supplémentaires (cours d’enseignement, prestation de petits services, etc.) ?
  • Gardez-vous un emploi à temps partiel pendant que vous démarrez votre entreprise ? (Nous détaillons le sujet de emploi lors de la création de l’entreprise dans la section suivante)
  • Votre conjoint a-t-il suffisamment de revenus pour répondre aux principaux besoins du ménage ?
  • Maintenez-vous votre soutien Pole Emploi  ? (Nous détaillons ce sujet dans le reste de l’article)

L’ objectif ici est d’énumérer et d’additionner toutes vos entrées de trésorerie potentielles.

La différence entre vos entrées de trésorerie et vos coûts de vie correspond à votre reste à vivre . Ce concept vous permet de déterminer votre budget personnel, votre marge de manœuvre, votre revenu minimum à générer. Il s’agit d’un concept important pour définir une stratégie de financement qui soit à la fois cohérente et conforme à vos besoins personnels.

Étape 2 : Dans quelles conditions commencez-vous votre activité ?

Après avoir examiné votre budget mensuel, votre marge de manœuvre ou vos besoins financiers, il peut être intéressant de demander vous-même sur les conditions dans lesquelles vous voulez démarrer votre entreprise .

Plusieurs questions entrent en jeu au sujet de votre poste actuel :

Allez-vous travailler à temps partiel pendant le démarrage de votre entreprise ?

Savez-vous qu’il est possible de demander à votre employeur un travail à temps partiel pour démarrer une entreprise  ?

Pour être admissible, vous devez remplir plusieurs conditions :

  • avoir une ancienneté d’au moins 24 mois , consécutifs ou non, avec l’entreprise ou d’autres entreprises du même groupe ;
  • Si votre entreprise compte moins de 300 employés, n’a pas obtenu de congé ou à temps partiel pour la création au cours des trois dernières années ;

temps partiel pour la création d’entreprise est renouvelable une fois (sauf convention collective ou convention collective) pour une période maximale d’un an Le ).

Ce vous permet de conserver un salaire mensuel tout en vous donnant le temps de travailler sur votre projet . Toutefois, votre employeur peut refuser de vous l’accorder.

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Vous prenez un congé sabbatique pour démarrer votre entreprise ?

Une autre possibilité de garder votre emploi tout en prenant une pause pendant le démarrage de votre entreprise est le congé sabbatique .

Les conditions à remplir pour pouvoir bénéficier de ce régime sont les suivantes :

  • Avoir au moins 36 mois de service , consécutifs ou non, dans l’entreprise ou dans toute autre entreprise du même groupe ;
  • Avoir un minimum de 6 ans d’activité professionnelle  ;
  • N’ ayant pas bénéficié de ce type de congé au cours des six années précédentes.

Veuillez noter que le bénéfice d’un congé sabbatique ne vous oblige pas à divulguer à votre employeur la nature de votre projet.

La durée de ce congé est d’un minimum de six mois et d’un maximum de onze mois, sans renouvellement possible.

congé sabbatique vous permet de vous consacrer à temps plein à la création de votre entreprise. A la fin de votre période sabbatique, vous avez deux choix : résilier votre contrat de travail avec l’entreprise en question ou retourner dans l’entreprise. Cependant, vous ne recevez aucun salaire pendant cette période Le .

Si vous souhaitez plus d’informations sur l’emploi à temps partiel ou le congé sabbatique, vous pouvez vous référer à l’article Contractor de l’Agence France.

Vous quittez votre emploi et vous consacrez au démarrage de votre entreprise ?

Vous préférez peut-être quitter votre emploi de façon permanente et vous consacrer entièrement à votre nouveau projet d’entreprise.

Comme vous le savez, il y a trois façons de mettre fin à votre emploi contrat :

  • La démission :

La démission est une rupture à votre initiative. Elle a l’inconvénient, non négligeable, de vous priver de toute l’ aide au chômage .

  • Pause conventionnelle :

La rupture contractuelle est le résultat d’un accord conjoint entre vous et votre employeur. Ce type de licenciement offre deux avantages : vous recevez un contrat de travail et vous êtes admissible aux prestations de chômage .

  • Congédiement :

Le licenciement est une forme de licenciement à l’initiative de l’employeur. Tout comme une interruption conventionnelle, le licenciement vous permet de bénéficier de vos prestations de chômage, même en cas d’inconduite grave.

Les conditions dans lesquelles vous démarrez votre entreprise (p. ex. à temps partiel, congé sabbatique, après une démission ou une interruption conventionnelle) ont nécessairement une incidence sur vos futures sources de revenus. Il semble plus confortable de démarrer votre entreprise avec un minimum d’entrées de trésorerie (revenus ou avantages) que de commencer sans « filet de sécurité ».

Étape 3 : Obtenir de l’aide Pole Job ?

 

Nous avons rédigé un article de blog détaillant les bourses Pôle Emploi pour les entrepreneurs (AER, ARCE et ACCRE), que nous vous conseillons de lire. Ici, nous prenons les idées principales.

 

Quelles sont les conditions à remplir pour être éligible au Pôle Employ ?

 

Rappelons les conditions pour bénéficier de l’aide Pole Emploi :

  • avoir travaillé au moins 4 mois au cours des 28 derniers mois si vous avez moins de 53 ans, au cours des 36 derniers mois si vous avez plus de 53 ans ;
  • Perte involontaire d’emploi  : cas de rupture contractuelle et de licenciement, mais pas démission ;
  • Être physiquement apte au travail ;
  • Résidant en France ;
  • S’ inscrire ou se réinscrire auprès du Centre pour l’emploi dans les 12 mois suivant la perte d’emploi ;
  • Ne pas avoir cotisé suffisamment pour être admissible à une retraite à temps plein.

Il s’agit de conditions cumulatives , ce qui signifie qu’elles doivent être remplies en même temps.

Si vous avez droit aux allocations de chômage, vous pouvez bénéficier de deux aides alternatives en cas de démarrage ou de reprise d’entreprise : AER et ARCE.

 

 

Comment choisir entre AER et ARCE ?

L’ ARE (Return to Employment Assistance) correspond au maintien de vos prestations de chômage, malgré le développement d’une activité indépendante.

L’ ARCE (Aide à la récupération ou à la création d’un Business) est un paiement en capital qui correspond à 45% du solde de votre assurance-chômage .

Pour choisir entre ces deux subventions, les principales questions à poser sont : « Ai-je besoin d’un financement important dès le début de mon entreprise ? Est-ce que je préfère maintenir la sécurité financière au fil du temps ?

»

Si vous avez besoin de beaucoup de financement dès le début de votre entreprise , nous vous recommandons d’opter pour ARCE. Cette solution vous permet de bénéficier d’un premier flux de trésorerie.

Si vous n’avez pas besoin de cet argent dès le début de votre entreprise, il peut être préférable d’opter pour AER. Cette aide vous assure une entrée d’argent chaque mois.

Rappelez-vous que dans le cas d’une option pour AER, le choix du statut juridique de votre entreprise est primordial. Les prestations de chômage qui vous sont versées pendant votre travail indépendant sont assujetties à une escompte calculé sur la base du revenu que vous recevez de cette activité :

  • Si vous mettez en place une micro-entreprise , Pôle Emploi considère que vous vous payez vous-même un salaire dès que vous effectuez un chiffre d’affaires. Par conséquent, vos prestations diminuent rapidement au fur et à mesure que vous gagnez des revenus ;
  • Si vous créez une entreprise (SARL, EURL, SAS, SASU), alors, quel que soit le chiffre d’affaires de votre entreprise, tant que vous ne payez pas vous-même un salaire, il n’y a pas de décote appliquée aux prestations de chômage que vous recevez.

Ainsi, l’aide Pôle Emplois constitue une aide financière importante pour un chef de projet.

Étape 4 : Avez-vous besoin d’établir votre plan d’affaires ?

La rédaction d’un plan d’affaires n’est pas systématique. Pour comprendre pleinement quand il est nécessaire de l’écrire, il semble important de comprendre son but.

À quoi sert le plan d’affaires ?

L’ entreprise est un document en deux parties, une partie écrite et une partie numérique , présentant l’entreprise, son gestionnaire et les perspectives financières de l’activité prévue.

Le plan d’affaires a plusieurs objectifs, les deux principaux objectifs qui nous semblent être :

  1. Renseignez-vous sur la viabilité de votre projet…
  2. … et ensuite être en mesure de convaincre vos futurs partenaires des opportunités identifiées et de la cohérence de votre stratégie globale.

Ainsi, le plan d’affaires est à la fois un outil stratégique et un outil de communication.

Il est généralement composé de :

  • une partie écrite comprenant :
    • Un résumé de votre projet  ;
    • Votre présentation en tant que créateur ainsi que celle de votre équipe ;
    • Les conclusions de votre étude de marché  ;
    • une présentation du produit ou du service ;
    • Une définition de votre vision, vosobjectifs, votrestratégie globaleet vosstratégies opérationnelles.
  • une partie chiffrée comprenant :
    • état des résultats prévisionnels : qui expose l’activité commerciale de l’entreprise sur trois ou cinq ans ;
    • Le plan prospectif de financement : qui explique le lien entre les besoins de financement identifiés et le financement demandé ou obtenu ;
    • Le budget de trésorerie : qui présente les soldes bancaires mensuels prévus pour l’année à venir.

La rédaction d’un plan d’affaires peut être un exercice relativement long. Cela nous semble pertinent lorsque l’activité proposée génère des besoins financiers importants ou nécessite des flux de trésorerie de partenaires externes.

Quel est le lien avec votre stratégie de financement ?

Le plan d’affaires est au cœur de votre réflexion sur votre stratégie de financement. Il vouspermet d’ identifier les coûts et les revenus potentiels de votre projet . Seule cette connaissance de vos revenus et dépenses futurs peut vous aider à déterminer le montant de financement dont vous avez besoin.

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Étape 5 : À quelles sources de financement dois-je me tourner ?

Nous avons écrit un livre électronique gratuit sur « Quelle stratégie de financement adopter ?  », que nous vous invitons à télécharger.

Cet eBook présente les principales subventions et subventions accordées aux créateurs de projets ou aux prises de contrôle, notamment :

  • Le prêt d’honneur  :
    • financement variable : entre 2 000 et 30 000 euros ;
    • au taux zéro ;
    • d’ une durée de 2 à 7 ans ;
    • généralement avec un report du règlement ;
    • ne nécessitant pas de garanties personnelles de la part du créateur.
  • L’ ange des affaires  :
    • Les personnes physiques souhaitant investir dans votre entreprise ;
    • En échange d’un participation dans le capital social ;
    • Utile lorsque vous voulez lever des sommes importantes.
  • Subventions  :
    • Octroi par l’Europe, l’Etat ou une collectivité locale ;
    • Veuillez noter que l’octroi de chaque subvention est subordonné au respect de conditions spécifiques.

  • Financement participatif  :
    • Crowdfunding via une plateforme numérique ;
    • Les contreparties diffèrent selon le type de crowdfunding choisi par l’équipe de direction de l’entreprise (crowdfunding par dons, prêts ou capitaux).
  • Prêt bancaire :
    • demeure la source de financement la plus courante ;
    • Les établissements restent prudents quant à leurs accords de prêt. D’où la nécessité de prendre soin de votre business plan pour prouver la cohérence et le potentiel de votre projet.

Il convient de noter que les femmes les entrepreneurs peuvent bénéficier d’un soutien spécial. Si vous souhaitez aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez lire notre article sur le soutien financier aux créateurs d’entreprises.

En conclusion, avant de se lancer dans son activité indépendante, la prudence exige de faire le bilan de ses entrées de trésorerie et de ses besoins de trésorerie, tant sur le plan personnel que sur le plan de la société à créer. Parallèlement, la création d’entreprises à temps partiel, le congé sabbatique et l’aide au Pôle Emploi sont autant de mesures visant à limiter les risques de démarrage.

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